Edvard Beneš, président élu de la Société, remercie son prédécesseur pour son discours rendant hommage à son pays, la Tchécoslovaquie. Depuis la création de la SdN, seize ans plus tôt, la Tchécoslovaquie a été sur la même ligne que la politique de la Société des Nations.

Les difficultés du moment sont considérables, et le danger est grand. "Il faut montrer au monde que nous sommes capables de surmonter la crise afin d'éviter des ruines et des catastrophes" explique le président.

Au cours de cette session, il est question de préparer la pacification du monde d'après-guerre. Edvard Beneš évoque les sujets de la démobilisation, la Conférence de la paix, le plébiscite de la Sarre, le réarmement, la crise économique avec le problème de la stabilité des monnaies et du contrôle des devises. Puis il parle de la politique agricole, de la production et du commerce de la viande, ainsi que de la pollution de la mer par les hydrocarbures.