La Suisse, et Genève en particulier, ont joué un rôle important dans les négociations qui ont conduit à l’indépendance de l’Algérie. Grâce à son engagement diplomatique et à l’accueil de pourparlers confidentiels, la Confédération a permis aux représentants algériens de préparer des discussions décisives et d’accéder aux médias internationaux. Cependant, les relations entre la Suisse et l’Algérie remontent aux années 1830, avec la présence suisse dans les territoires colonisés par la France, soulevant pour elle, comme pour la France, la question de la décolonisation.
Cette série croise deux entretiens et deux regards rassemblés par David Glaser pour geneveMonde.ch et Histoire Vivante : l'un avec Marisa Fois, historienne de l’Université de Genève, spécialiste de l’Afrique du Nord, et l'autre avec Abdelmadjid Sana, ancien militant du FLN réfugié en Suisse.
Depuis le XIXème siècle, des Suisses ont tissé des liens étroits avec l’Algérie, notamment par l’intermédiaire de la Compagnie genevoise des Colonies suisses de Sétif. Bien que la Suisse n’ait jamais été une puissance coloniale, elle a contribué à la colonisation avec ces empires voisins.
(Photo collection André Gazut avec la délégation algérienne du GPRA à Bois d'Avault dans la résidence du Cheik Ahmed ben Ali Thani, Emir du Qatar)
A time for dialogue
In 2003, a man from Geneva initiated a dialogue between Israelis and Palestinians far from the diplomatic arena. His aim: to achieve a two-state solution. The RTS archives bear witness to the dynamic generated by this ‘Geneva Initiative’.