Dans l'histoire de l'ONU, des milliers d'employés ont consacré toute leur vie professionnelle à l'institution, à ses différentes agences (OMS, OIT, UNESCO, UNICEF...), c'est le cas de la gruérienne Eliane Buchillier. Elle nous raconte quelques-unes de ses expériences, avec clairvoyance et revient sur quatre décennies d'engagement essentiellement au sein de l'UNECE ou la CNUCED.

Un de ses supérieurs a eu la très bonne idée de la placer dans un programme de formation pour cinq personnes, un programme un peu spécial pour l'époque. L'objectif était de former les employé.e.s à l'utilisation d'ordinateurs, une vraie nouveauté pour Eliane et ses collègues car nous sommes dans les années 80.

Elle raconte ce que représente l'arrivée de ces machines dans un environnement administratif habitué aux rubans de machine à écrire et aux cargaisons de papier pour documenter les échanges, proposer des traductions, etc.

L'ONU, à cette époque, est aussi un lieu d'échanges avec des personnes originales, se battant pour des idéaux, pas toujours en phase avec les intérêts des grandes multinationales influentes et très convaincantes pour minimiser les dangers écologiques et sanitaires de certaines cultures.

Il y aussi ces personnes placées par le pouvoir qui semblent avoir un problème avec la notion de travail. Il faut toujours savoir à qui on a à faire dans ces administrations onusiennes où népotisme et passe-droit sont courants.

Voici le troisième tome de notre conversation avec Eliane qui commence avec une révolution numérique impressionnante pour elle et les membres de son équipe à l'UNECE.

Photo d'Eliane et ses collègues chez le directeur de l'UNECE M. Duquesne.