23 septembre 2024, il est 7h43 du matin. Le soleil peine à se lever, mais le train est déjà prêt au départ. Il arrivera à 8h18 à Genève, juste le temps pour un café, lire un ou deux journaux, et c'est parti!

Voilà le quotidien de mon formateur, David Glaser, ayant fait sa vie dans le journalisme avec une grande ouverture au monde puisqu'il travaillé en Angleterre et en France, maintenant rédacteur à geneveMonde.ch. Il fut aussi journaliste pour la RTL et la RTS à New York, en 2008 et 2009. De mon côté, c'est l'esquisse d'un métier que je ne connaissais que par les romans et séries. Plongée très vite dans les archives de la RTS, j'ai trempé les pieds dans l'édition d'audios, la mise en page d'un article, et dans la rédaction en elle-même (allez donc jeter un œil sur la galerie concernant le UNHCR)!

Cinq jours, c'est court, mais c'est plus qu'assez pour dévoiler la passion des membres de la FONSART (Fondation pour la sauvegarde du patrimoine audiovisuel de la radio télévision suisse) quant à leur métier. La fondation se centre sur les archives, mais parler du passé permet d'ouvrir sur le présent, et ce, avec un tel éventail de sujets que tous pourront trouver leur intérêt : tel que l'article sur le World Radio Switzerland ou encore celui parlant de l'Accord de Genève.

Mais all work and no play makes Min a dull girl ; la FONSART ne s'étalant malheureusement pas sur les 15 étages appartenant à la RTS, elle partage ses bureaux avec d'autres programmes dont Tataki, le média des jeunes romands (qui m'a offert une jolie paire de chaussettes). David Glaser m'a aussi emmenée visiter les entrailles de la RTS : du studio de tournage au secteur scénographique, j'ai pu admirer le travail qui se cachait derrière les projecteur.

Pascal Kummer, réalisateur publicitaire de la RTS et présent en ces locaux depuis 37 ans, a pu mettre un peu de temps de côté afin de m'expliquer en quoi consistait son métier. Afin de ne pas méprendre ses propos, je ne peux que rediriger les curieux sur ce portrait-métier très minutieux.