L'importance des droits de l'homme pour Jean-Paul Sartre et Victor Andrés Belaúnde
L'importance des droits de l'homme pour Jean-Paul Sartre et Victor Andrés Belaúnde
A l'occasion des 75 ans de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme par l'Assemblée générale de l'ONU, le 10 décembre 1948, geneveMonde.ch met en ligne ce document sonore des Archives de la RTS.
Jean-Paul Sartre s'exprime le 10 décembre 1959 sur les droits de l'homme et sur l'importance de cette journée de commémoration. « L'homme aura tous ses droits à partir du moment où aucune circonstance ne pourra empêcher de les reconnaître», déclare le philosophe qui nuance par ailleurs : « Il faut bien voir que les droits de l'homme, tels qu'on les fait aujourd'hui, sont des droits abstraits ». Et qu'une pleine expression des droits de l'homme, qui ne concernent pas que les pays occidentaux, consiste aussi à avoir « la possibilité d'une vie vraie, heureuse et libre, sinon nous resterons encore dans l'abstrait, et peut être même dans une mystification».
La seconde partie de ce document est constituée d'une déclaration de Victor Andrés Belaúnde, président de la 14e Assemblée générale des Nations unies. Il rappelle entre autres les raisons qui ont poussées les 58 Etats membres, qui constituaient alors l'Assemblée générale, d'adopter le 10 décembre 1948 la Déclaration universelle des droits de l'homme, à Paris, au Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)).
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Bonjour,
En vous remerciant pour le partage de cette audio, je me permet d'ajouter un passage ayant fait partie de la vie de Jean-Paul Sartre, et ceci à propos du Conflit israélo-palestinien.
Sartre va s'occuper, alors qu'il arrive à la fin de sa vie, du conflit israélo-palestinien. Tout en reconnaissant la légitimité de l'État d'Israël, il dénonce les conditions de vie déplorables des Palestiniens qui expliqueraient selon lui le recours au terrorisme. En 1976, il accepte le seul titre honorifique de sa carrière, celui de docteur honoris causa de l'université de Jérusalem, qui lui est remis à l'ambassade d'Israël à Paris par le philosophe Emmanuel Levinas. Il accepte ce titre pour des raisons « politiques » afin de créer une « liaison entre le peuple palestinien que je soutiens et Israël dont je suis l'ami » (Wikipedia)
Amicalement Renata