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Les geneveMonde Files : Sergio Vieira sur la Guerre en Irak

January 11th, 2003
RTS

Sergio Vieira de Mello, né le 15 mars 1948 à Rio de Janeiro et décédé le 19 août 2003 à Bagdad, était un diplomate brésilien qui a passé une grande partie de sa vie à travailler pour les Nations Unies. Fils de diplomate, il a vécu dans plusieurs pays et a terminé ses études en philosophie à l'Université de Fribourg et à la Sorbonne à Paris. Sa carrière au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a débuté en 1969 et l'a conduit à gérer des crises humanitaires au Bangladesh, au Soudan du Sud, à Chypre et au Mozambique.

Plan d'action pour les "boat people"

En 1978, Sergio Vieira de Mello devient Représentant régional du HCR pour l'Amérique latine et s'occupe des réfugiés chiliens au Pérou. De retour à Genève en 1980, il occupe divers postes, notamment celui de Directeur du bureau Asie, où il initie le Plan d'Action Globale pour les "boat people" vietnamiens. En 1991, il est nommé Envoyé spécial au Cambodge et travaille ensuite dans les Balkans.

Mort en Irak

En 1998, Vieira de Mello devient Secrétaire général adjoint au Département des Affaires humanitaires de l'ONU, jouant un rôle clé au Kosovo et au Timor Oriental. En 2002, il est nommé Haut-Commissaire aux Droits de l'Homme à Genève et en 2003, il est envoyé en Irak comme Représentant Spécial de l'ONU, où il trouve la mort dans un attentat.

Concernant la question de la guerre en Irak, Vieira de Mello partageait la préoccupation de Kofi Annan qui ne croyait pas en son inévitabilité. Il soulignait l'importance des interventions humanitaires et insistait sur la nécessité d'épargner les populations civiles.

Pas de "guerre juste"

Dans cette interview à la RTS, Sergio Vieira de Mello explique qu'il n'existe pas de "guerre juste" et que les interventions doivent être motivées par des besoins humanitaires, non par des intérêts politiques. Il fait référence à des situations passées comme celles des réfugiés kosovars.

Crainte de l'érosion des libertés individuelles

Sergio Vieira de Mello était aussi préoccupé par l'érosion des libertés individuelles post-11 septembre et rappelle dans l'interview que des pays démocratiques et moins démocratiques sont impliqués dans cette tendance. Enfin, il mentionne la suspension de la mission de l'OSCE en Tchétchénie et l'implication de l'ONU dans ce contexte.

Photo copyright UN et UNHCR

Entretien avec Sergio VieIra de Mello, haut-commissaire des Nations-Unies pour les droits de l'homme pour RTS La 1ère par les journalistes Bernard Rappaz et Francesca Argiroffo.

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Aug 22nd, 2024
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